Elections au Burkina Faso: un scrutin calme, malgré quelques dysfonctionnements

Au Burkina Faso, on votait ce dimanche 2 décembre pour des municipales et législatives. Les bureaux de vote ont fermé leurs portes. Les partis politiques sont en train de centraliser les informations sur le déroulement du scrutin. Mais d’ores et déjà, certaines formations d’opposition protestent contre la façon dont les opérations électorales se sont déroulées dans la province du Kadiogo, celle qui comprend la capitale, Ouagadougou.

Avec notre envoyé spécial à Ouagadougou

La journée de vote s’est globalement déroulée dans le calme mais, dans l’opposition, certains partis protestent déjà contre les dysfonctionnements qu’ils disent avoir constaté dans la province du Kadiogo, celle où se trouve la capitale, Ouagadougou, à l’instar d’Alexandre Sankara, tête de liste provinciale de l’UNIR/PS, le parti sankariste :

Les arguments sont différents, mais le constat est le même du côté du PDS/Metba, le parti qui regroupe quatre formations de gauche. Georges Compaoré, tête de liste  pour la province du Kadiogo, ironise sur un scrutin qui devait consacrer l’arrivée de la biométrie au Burkina :

La CENI, par la voix de son président Me Barthélémy Kéré, rejette ces accusations, même si elle reconnaît avoir rencontré des problèmes aujourd’hui. Le président de la CENI interpelle à son tour les politiques : un travail d’accompagnement des électeurs aurait dû être fait, dit-il, lors de la période de contentieux sur les listes, pour que chacun vérifie que son nom était à la bonne place. Mais ce travail, estime-t-il, n’a pas été fait.

 

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