René Hokou Legré, président de la LIDHO, la Ligue ivoirienne des droits de l'homme, explique que la vague de violences dont ont été victimes les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) a donné lieu, en réaction, à des arrestations, voire à des enlèvements et des détentions dans des lieux illégaux. Il n'exclut pas que les excès soient le fait de personnes sous-qualifiées.
En fin de semaine dernière, Amnesty International a dénoncé des manquements du pouvoir ivoirien en matière de droits de l'homme. L'ONG a affirmé que plus de 200 personnes, dont des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, ont été « arbitrairement détenues et torturées » dans le pays. Des accusations auxquelles répond le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, de passage à Paris.