A la première session de la commission d’enquête, les familles des victimes étaient présentes devant le juge Ian Farlam. En découvrant les images de la fusillade de Marikana, certains proches des mineurs tués par la police ont été terrassés par la douleur et se sont évanouis. Ils n’ont jamais vu comment leurs proches ont été abattus par les forces de l’ordre. Mais désormais, ils pourraient bien plus pouvoir assister aux audiences, le gouvernement avait annoncé qu’il ne financerait plus leur déplacement pour venir assister au débat.
Pourtant la plupart des proches des victimes vivent dans la province de Linstonkate à plusieurs centaines de kilomètres de Rustenberg, là où ont lieu les audiences.
En perdant leurs proches à Marikana, beaucoup de membres de ces familles ont vu aussi l’une de leurs principales sources de revenus disparaître et n’ont pas les moyens de faire le voyage à leurs frais.
Le ministère de la Justice a expliqué que leur présence à la première session était fondée sur des raisons humanitaires pour qu’ils comprennent bien l’objectif de l’enquête. Mais qu’il n’y a aucune base légale pour que la présence soit financée par l’Etat.
Le coût de l’enquête sur Marikana est estimé déjà à près de 6,7 millions d’euros.