Madagascar: l'accès à l'eau potable des zones rurales amélioré

Un pas en avant dans l’accès à l’eau potable vient d’être franchi à Madagascar. Trois cents  forages viennent d’être mis en service dans les zones rurales parmi les plus pauvres de l’île. Mais six ans après le lancement du programme d’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu rural, seules 420 des 1250 installations prévues ont été réalisés. Or les besoins restent immenses.

A l’arrêt à plusieurs reprises, le projet a retrouvé un second souffle. Trois cents puits et fontaines viennent d’être installés dans cinq régions du nord de l’île, des zones rurales où le taux d’accès à l’eau potable dépasse rarement les 30% d’habitants. Les forages atteignent, de 30 à 60 mètres sous terre, des nappes suffisamment profondes pour éviter tout assèchement.

Chaque nouveau point d’eau est prévu pour une communauté de 150 à 200 personnes mais les villageois qui en bénéficient déjà constatent souvent un afflux de population bien supérieur. La Banque africaine de développement (BAD), principal financeur, assure au contraire qu’il n’y a aucune surexploitation.

Pour les 130 000 bénéficiaires -sur quelque 12 millions de personnes dans le besoin- l'avantage est bien réel. La proximité d’un forage permet de consacrer plus de temps aux cultures. Et plus de rendement c’est plus de revenu. Pour les enfants, cette eau potable diminue aussi les risques de contracter des maladies digestives et cutanées.

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