Environ 23 100 des 36 000 employés de la compagnie minière britannique Gold Fields sont en grève sauvage depuis des semaines. Ils réclament de meilleurs salaires. En tout, si la compagnie met sa menace à exécution, les licenciements pourraient concerner 9 000 personnes. La décision de Gold Fields intervient après l’échec de négociations collectives dans le secteur de l’or.
La semaine dernière, syndicat et patronat avaient trouvé un compromis pour ajuster l’accord salarial en vigueur dans le secteur. Mais l'offre a été rejetée par la base. Depuis, les compagnies minières expliquent qu’elles n’ont rien d’autre à proposer. Et si les discussions peuvent se poursuivre, elles se feront désormais au niveau local, au sein d’une mine affectée, entre direction, syndicats et grévistes.
Le Syndicat national des mineurs a déjà signalé que l’échec des négociations pourrait aboutir à des licenciements massifs. Les compagnies minières, elles, ont averti que la crise dans le secteur pourrait conduire à des restructurations et à la fermeture de certains sites.