Les syndicats rencontreront mercredi 3 octobre 2012 le patronat, représenté par la Chambre des mines, pour tenter d’obtenir une renégociation des salaires. La Cosatu et sa branche Mines demandent également la mise en place d’une commission d’enquête sur les conditions de travail dans le secteur.
La ministre des Mines, Susan Shabangu, a très vite réagi, en annonçant qu’elle soutiendrait ces demandes si elles ramenaient la stabilité dans le secteur.
La Cosatu, syndicat allié du pouvoir, ainsi que la ministre, estiment également que certaines compagnies minières portent une responsabilité dans cette vague de grève sauvages, parce qu’elles ont conclu des accords salariaux avec des mineurs en grève en dehors de toute négociation collective.
Des grèves qui se poursuivent malgré les menaces de licenciements qui planent sur les grévistes. Malgré aussi les violences : selon le secrétaire général du syndicat des mines, cinq personnes auraient trouvé la mort ce week-end dans la ville de Rustenburg, à 120 kilomètres au nord-ouest de Johannesburg, et un responsable local de la Cosatu a été grièvement blessé chez lui dans l’explosion d’un cocktail Molotov.