Depuis une semaine en Angola, chaque camp accuse l’autre de jouer les fauteurs de troubles. Le week-end dernier, le ministre des Anciens combattants et des vétérans de la patrie, Kundi Paihama, lance une charge contre l’Unita. Réaction immédiate : le chef de ce parti Isaïas Samakuva dénonce des propos incitant à la violence.
Jeudi, réplique du MPLA : le parti du président José Eduardo dos Santos dénonce les diffamations des partis d’opposition dans les spots de campagne et les accuse de préparer des manifestations pour troubler l’ordre public.
Tollé
Tollé au sein de l’Unita et de Casa qui pointent les attaques de leurs militants par des partisans du MPLA. Pour calmer le jeu, la Commission nationale électorale, saisie par le MPLA, a annoncé qu’elle allait contrôler les temps d’antenne, une mesure contre-productive car alimentant les suspicions de l’opposition sur son indépendance.
Dans ce contexte, un des groupes de jeunes à l’origine des manifestations anti Dos Santos a annoncé la création d’une plateforme d’observation du scrutin, sans toutefois répondre à la question de ces moyens, ni de son organisation.