Ils étaient plus d’un millier mardi autour d’Isaïas Samakuva. Le président de l’Unita a lancé la campagne électorale en promettant d’apporter aux Angolais l’accès à l’eau, à l’électricité, à des logements. Une manière de critiquer le bilan du MPLA, qui a reconstruit le pays mais oublié sa population.
« Un peuple qui ne sait ni lire ni écrire est un peuple facile à contrôler. Nous voulons un gouvernement contrôlé par le peuple et non un pouvoir qui asservit la population », lance Isaïas Samakuva. Et le leader de l’Unita de proposer un débat public à José Eduardo dos Santos.
À quelques kilomètres de là, le MPLA offre une réponse cinglante avec un rassemblement d’une centaine de milliers de militants. En polo rouge et baskets, le président Dos Santos défend son bilan. « Le MPLA a fait des promesses et il a tenu la majorité de ses promesses. Personne ne peut nier que la circulation est désormais possible sur l’ensemble du territoire, que des écoles ont été construites ».
Cette phase de reconstruction passée, il va, promet-il, concentrer maintenant ses efforts sur l’amélioration des conditions de vie.