Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le Conseil de sécurité veut que le Mali clarifie sa position sur l’envoi d’une force africaine à Bamako. Tout le monde à l’ONU s’accorde sur la nécessité d’une intervention militaire, mais Bamako envoie des signaux contradictoires.
Le Conseil de sécurité s’exaspère des réticences et des « ingérences » de l’ex-junte militaire et demande aux militaires maliens de « rentrer dans leurs casernes ». Le Conseil national formé par la junte « doit être dissous » dit encore l’ONU qui rappelle que le « pouvoir civil doit exercer un contrôle effectif sur les forces armées ».
Les quinze membres du Conseil ont déjà adopté une résolution début juillet, mais depuis un mois, peu de progrès ont été faits. Non seulement l’accord du Mali pour l’envoi d’une force africaine n’est pas assuré, mais le plan militaire présenté par la Cédéao est jugé insuffisant aux Nations unies. Les quinze membres veulent en savoir plus sur le nombre de soldats, leurs moyens militaires, leurs objectifs et également sur leur financement.