Avec notre correspondant à New-York, Karim Lebhour
Le Conseil de sécurité n’autorise pas encore l’usage de la force au Mali, mais cette résolution sonne comme le dernier avertissement. Ce n’est qu’une première étape, a prévenu l’ambassadeur français Gérard Araud avant de donner le feu vert au déploiement de troupes par la Cédéao et l’UA.
« La résolution 2056, a-t-il déclaré, est placée sous chapitre 7 et le Conseil se déclare donc prêt à examiner la demande de la Cédéao et de l’Union africaine à autoriser le déploiement d’une force de stabilisation au Mali dès que le Conseil aura reçu les informations complémentaires sur les objectifs et les moyens d’une telle force ».
Pour l’heure, l’ONU se contente de sanctions contre les rebelles islamistes. Tous individus et groupes associés à al-Qaïda sera soumis au régime de sanctions appliqués contre les Talibans qui prévoit l’interdiction de voyager et le gel des comptes bancaires. Le Conseil condamne également les attaques contre les sites religieux et culturels comme à Tombouctou et rappelle que leurs auteurs sont passibles de la Cour pénale internationale.