Pour Jean Omer Beriziky, l’objectif de ce séjour est d’abord de renouer le contact entre l’Union européenne et les autorités malgaches après trois ans d’isolement diplomatique.
« Il s’agit d’un voyage qui nous permet de voir avec l’Union européenne les possibilités de reprendre le dialogue politique et d’essayer, bien sûr dans la mesure du possible, d’alléger les sanctions sur Madagascar », a déclaré le Premier ministre malgache.
La marge de manœuvre est étroite : l’Union européenne a déjà établi une matrice de reprise progressive des aides en fonction des avancées dans le processus. Et pour l’instant, le processus patine notamment sur la question des élections. La Commission électorale nationale indépendante pour la transition, la Cénit, n’a pas tranché sur la date des élections cette année ou l’an prochain comme le demandent les Nations unies et l’Union européenne.
Un problème presque déjà résolu selon le Premier ministre Jean Omer Beriziky : « Je pense que la Cénit trouvera les moyens de pouvoir s’accorder avec la communauté internationale, en l’occurrence les Nations unies, pour pouvoir préciser dans les jours ou les semaines à venir, des dates plus précises pour faire ces élections. Et moi je suis presque certain, entre nous, ces dates ne seront certainement pas très loin de la proposition des Nations unies ».
De passage à Paris, Jean Omer Beriziky devrait rencontrer le 4 juillet Pascal Canfin, le ministre délégué chargé du Développement.