Tandis que le Brésil, la Chine, l'Inde la Russie et l'Afrique du Sud sont en voie de produire un quart des richesses mondiales à eux seuls en 2025, Madagascar accuse – 40%, en termes de richesses par individu, depuis l'indépendance.
Guy Ratrimoarivony, directeur de séminaire au centre d'études, diplomatiques et stratégiques déclare : « La première chose fondamentale, quand on regarde la réussite des BRICS, c'est la focalisation dans l'Education. Je prends l'exemple de la Corée du Sud qui a tout misé là dessus, elle est arrivée, la Chine, c'est la même chose, et je crois qu'il n'y a que cette voie pour parvenir à se développer ».
Aujourd'hui les BRICS représentent la moitié des produits importés à Madagascar, la Chine a elle seule 39%.Depuis dix ans, elle est n°1, devant la France. Pourtant, le partenariat économique avec les BRICS n'est pas forcément à l'avantage de Madagascar.
Herytsino Ranaivojaka, opérateur économique, s'en explique : « Oui certes, on peut créer des richesses, on peut créer un développement avec les BRICS, mais il faut faire attention pour les négociations c'est quelque chose qui n'a jamais existé à Madagascar, c'est à dire que l'Etat négocie à tort et à travers les richesses du pays, mais sans impact direct sur l'économie de Madagascar ».
La Chine a du suspendre les activités de plusieurs mines à Madagascar, pour non respect des règles, environnementales, en l’occurrence.