Comme prévu, les électeurs se sont déplacés au compte-gouttes. En majorité, ce sont des hommes et des retraités qui ont voté. A la mi-journée, beaucoup de bureaux étaient vides ; Cet après-midi, il n’y avait pas foule non plus. Dans plus de 500 communes, les centres de vote ont d’ailleurs reçu l’autorisation d’ouvrir jusqu’à 20 h, heure locale, au lieu de l’heure initialement fixée à 19 h pour attirer un maximum d’électeurs potentiels.
Pour ce qui est de la surveillance du scrutin, cinq observateurs de partis tirés au sort étaient autorisés dans chacun des bureaux de vote, mais souvent il n’y en avait que deux ou trois et aucun engouement n’était vraiment perceptible, comme si la faible participation annoncée était une fatalité.
La Commission nationale de surveillance des élections, composée des différents partis en lice, a recensé ce soir plusieurs irrégularités, notamment des ministres candidats à la députation qui ont fait campagne encore aujourd’hui dans les bureaux de vote.