Kenya : cinq braconniers d'ivoire tués dans l'ouest du pays

Cinq braconniers ont été tués alors qu’ils s’étaient emparés de défense d’éléphants. Cela s’est passé dans l’ouest du Kenya. Durant la confrontation, deux gardes-forestiers ont été blessés. Le braconnage qui a décimé la faune dans les années 1970 et 1980 a largement baissé depuis vingt ans, mais connaît une résurgence depuis quelques années.

La confrontation a duré quarante minutes selon Paul Udoto, porte-parole du service kenyan de la faune. Dans la nuit du 20 au 21 avril, vers une heure du matin, d’intenses échanges de coups de feu ont eu lieu dans le district du Pokot ouest.

Cinq hommes soupçonnés de braconnage ont été tués, et deux gardes-forestiers ont été blessés. Trois Ak47, quinze munitions et cinquante kilogrammes de défense d’éléphants déjà découpées en morceaux ont été récupérés. Un suspect est cependant parvenu à s’échapper et une poursuite s’est engagée, la police est arrivée en renfort selon Paul Udoto, joint par téléphone.

Deux jours auparavant, trois incidents séparés avaient conduit à la mort d’un braconnier présumé et l’arrestation de six autres. L’année dernière, 278 éléphants ont été tués, et huit tonnes d’ivoire ont été saisies dans le pays depuis trois ans.

Pour tenter de contrer le braconnage d’ivoire, principalement à destination de la Chine, plusieurs initiatives ont vu le jour ces dernières années, comme le traçage par GPS, via des puces insérées dans des colliers installés sur les pachydermes.

Le service de la faune kenyane affirme également avoir renforcé l’échange d’informations entre les pays du continent pour tenter de traquer des réseaux criminels de mieux en mieux organisés.

Depuis 2009, une unité de chiens dans plusieurs aéroports du pays est entraînée à détecter l’ivoire qui serait transporté illégalement.

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