Avec notre envoyé spécial à Bissau
C’est leur porte-parole, Fernando Vaz qui l’a annoncé à la presse peu après 18h30 : les partis politiques d’opposition qui étaient présents à la réunion de ce dimanche ont décidé avec l’armée la dissolution de toutes les institutions. Un Conseil national de transition va être formé : le principe de ce conseil a été adopté. Le nombre de membres, la composition et la durée de la transition seront discutés ce lundi lors d’une nouvelle réunion avec le commandement militaire.
Il a également été décidé la formation d’une commission diplomatique chargée de rencontrer la délégation de la Cédéao annoncée pour lundi également ainsi que la création d’une commission sociale.
Cette annonce intervient à l’issue de deux jours de discussion : à l’Assemblée nationale, les partis politiques étaient entre eux. Ce dimanche, les opposants ont discuté avec les militaires puis ils se sont à nouveau retrouvés entre politiciens avant le retour de l’armée et l’annonce de la création de ce Conseil national de transition.
« Je regrette qu’on soit allé chercher une solution à cette crise en dehors de la Constitution bissau-guinéenne, déplore un homme politique opposé à cette formule. C’est, dit-il, ouvrir la porte à beaucoup de choses. »