Afrique du Sud: les autorités mettent fin aux recherches des disparus de la mine de Gravelotte

Le gouvernement sud-africain a annoncé qu’il ne récupèrerait pas les corps des mineurs clandestins tués dans l’effondrement d’une mine d’or désaffectée la semaine dernière. Les autorités renvoient la responsabilité aux propriétaires des mines exploitées illégalement.

L’accident a fait une vingtaine de victimes au moins, morts, ou coincés sous terre sans aucun espoir de sortir. Et la mine d’or désaffectée de Gravelotte à Springs, près de Johannesburg, sera sans doute la dernière sépulture de ces mineurs clandestins puisque les autorités envisagent maintenant de sceller l’entrée de la mine avec une dalle de béton.

Les opérations de secours, commencées plusieurs jours après l’accident, ont été vite interrompues : la mine est en liquidation, et des questions légales et financières ont tout retardé. Aujourd’hui, le département des mines dit ne pas vouloir s’occuper des activités minières illégales et estime que ce sont les propriétaires de ces actifs miniers qui devraient être tenus responsables.

Beaucoup de mineurs clandestins travaillent dans les mines d’or désaffectées du Gauteng, la région de Johannesburg. Des hommes travaillaient encore tout près de l’endroit où s’est produit l’accident. Les autorités ont promis que si le tunnel était scellé, cela ne se ferait pas sans prévenir les hommes toujours sur place, pour éviter qu’ils ne soient à leur tour, coincés sous terre.

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