Le Premier ministre libyen devant l'ONU pour exposer les difficultés de son pays

Le Premier ministre libyen Abderrahim El-Keib est venu s’expliquer à New York devant le Conseil de sécurité sur les difficultés que traverse son pays. Les milices n’ont toujours pas complètement désarmé et certaines voix se font entendre pour demander l’indépendance des régions de l’Est de Libye.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

C’est un Premier ministre en difficulté qui est apparu devant le Conseil de sécurité. Beaucoup à l’ONU jugent que le gouvernement provisoire de Tripoli ne contrôle pas suffisamment les anciennes brigades rebelles, dont le Conseil des droits de l'homme a pointé les exactions la semaine dernière.

Abderrahim El-Keib a également essuyé les attaques du représentant russe qui accuse la Libye d’abriter des camps d’entraînement pour les rebelles syriens. Un point sur lequel, il n’a pas répondu.

Les diplomates de l’ONU souhaitaient également en savoir plus sur les tentations séparatistes de certains chefs tribaux des régions pétrolifères de l’Est. Le chef du gouvernement libyen a minimisé ces menaces. « Il ne s’agit que d’une minorité » a-t-il dit, concédant qu’il n’était pas opposé à un gouvernement décentralisé, préférable selon lui à la centralisation absolue entre les mains d’un seul homme qui prévalait sous le régime du colonel Kadhafi.

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