Burkina Faso: fin du cinquième congrès du CDP

Le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), le parti au pouvoir, a clos son cinquième congrès ordinaire ce dimanche 4 mars, à Ouagadougou. Un congrès qui s’est tenu dans un contexte marqué par les revendications socioéconomiques et politiques. La question de l’alternance au sommet de l’Etat n’a pas été abordée au cours des travaux, même si au sein du parti il y a eu une alternance.

C’est un proche du président Blaise Compaoré qui est à la tête du parti au pouvoir. Les militants du Congrès pour la démocratie et le progrès ont confié les destinées de leur parti à Assimi Kouanda, le directeur de cabinet du président du Faso. Avec la crise sociopolitique et militaire qui a secoué le Burkina Faso en 2011, il s’agissait pour le parti au pouvoir de revisiter son mode de fonctionnement et ses méthodes de travail. C’est ainsi que le poste de président a été remplacé par celui de secrétaire exécutif national.

Ce changement est dû à la volonté du parti de faire la différence entre le parti et les institutions de la République, selon Naboho Kanidoua secrétaire exécutif national adjoint chargé de l’orientation politique.

Dans l’ancienne équipe, le président du parti était en même temps le président de l’Assemblée nationale, d’où certaines confusions lorsque celui-ci s’exprimait sur certaines questions : « Concernant l’article 37 limitant le nombre du mandat présidentiel, nous nous en tenons aux conclusions des assises nationales. Ce qui est consensuel sera mis en œuvre, et pour les propositions non consensuelles, le dialogue et la concertation se poursuivent », a confié à RFI le tout nouveau secrétaire exécutif national du parti au pouvoir.

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