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Voilà quinze ans que le Front des forces socialistes, le FFS, n'avait pas participé à des élections. Le plus vieux parti d’opposition a donc décidé de se joindre aux prochaines législatives du 10 mai 2012. Son président, Hocine Aït Ahmed, a appelé à la mobilisation. Pour lui, c’est « une nécessité tactique » qui résulte d'un débat interne et auprès des militants de base. Il s’agit d’une grande nouveauté pour ce parti d'opposition en Algérie qui a boycotté les législatives de 2002 et 2007 et qui dénonce les fraudes électorales en faveur des partis au pouvoir depuis l'instauration du multipartisme en 1989. Ali Laskri, le premier secrétaire du FFS, donne ses explications.