Ce sera la première consultation électorale depuis les violentes manifestations de janvier 2011. Depuis aussi que le pouvoir algérien a lancé des réformes politiques à l’automne.
Dans son discours d’une dizaine de minutes, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé que tout sera fait pour garantir la transparence du scrutin. Une promesse alors que la population algérienne ne croit plus depuis longtemps à l’utilité du vote.
Pour la première fois, des observateurs européens et de l’ONU seront présents, a confirmé Abdelaziz Bouteflika. Jusqu’ici, seuls ceux de l’Union africaine et d’organisations arabes étaient présents.
« Nous avons décidé d’inviter des observateurs étrangers pour suivre les prochaines élections. Le gouvernement a déjà envoyé ces invitations à des instances internationales dont nous faisons partie ou dont nous sommes partenaires pour qu’elles envoient leurs observateurs. Nous avons aussi envoyé des invitations à quelques ONG », a déclaré le président Abdelaziz Bouteflika.
En prévision de ces élections, une dizaine de nouveaux partis politiques sont en voie d’être autorisés dont plusieurs formations islamistes. Mais l’opposition reste sceptique, elle a déjà dénoncé une mascarade à venir.