En Algérie, les opposants du RCD, Rassemblement pour la culture et la démocratie, n'iront pas aux élections législatives du 10 mai prochain. La décision a été prise à l'issue du conseil national du parti qui s’est tenu le 17 février. La cause principale étant le fichier électoral biaisé selon Saïd Saadi, leader du RCD. Il estime que les résultats sont « joués d'avance ».
De son côté, l'opposant Hocine Aït-Ahmed, leader du Front des forces socialistes, FFS, a affirmé que les élections législatives du 10 mai en Algérie peuvent constituer une voie pour « initier le changement démocratique ». Le FFS n'a cependant pas encore dit s'il participait ou non au scrutin. Aït-Ahmed a reconnu que le FFS se trouvait confronté à un « dilemme » : participer ou boycotter.