Cette rencontre de Cotonou est informelle, mais elle intervient en droite ligne du sommet de l’Union africaine (UA) de janvier dernier. Plusieurs dossiers sensibles vont être étudiés : la révolution libyenne et ses conséquences, plus largement l’insécurité liée aux actions menées par Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) et Boko Haram (la secte islamiste), la crise entre Khartoum et Juba.
Les dossiers politiques feront aussi l’objet de discussions. On pense à la désignation du nouveau président de la Commission de l’Union africaine, une question que les dirigeants africains se sont retrouvés incapables de trancher lors du dernier sommet. Le chef de l'Etat béninois, Thomas Boni Yayi, entend développer une démarche consensuelle à la tête de l’Union, d’où la rencontre de Cotonou.
Parmi les grands présents, on peut citer l’Ivoirien Alassane Ouattara avec sa toute nouvelle casquette de président de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest), le Sud-Africain Jacob Zuma, le Tchadien Idriss Deby Itno, mais également le président Jean Ping qui assure l’intérim à la tête de la commission de l’Union africaine.