L’ancien secrétaire général de l’ONU a salué le travail déjà accompli par le gouvernement ivoirien depuis la fin de la crise postélectorale. Kofi Annan compare la situation sécuritaire aujourd’hui par rapport à celle d’il y a huit mois.
En compagnie de l’archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix, Desmond Tutu et de l’ancienne présidente d’Irlande et ancien Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Mary Robinson, Annan était venu en Côte d’Ivoire début mai l’année dernière.
C’est lors d’une séance de travail avec les trois membres des Elders, ce conseil des sages ou des anciens, créé par Nelson Mandela afin de promouvoir la paix et les droits de l'homme dans le monde, que le président ivoirien avait annoncé qu’il allait nommer l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny à la tête de la Commission dialogue, vérité et réconciliation.
Les Elders avaient aussi rendu une visite à l’ex-président Laurent Gbagbo, alors assigné à résidence à Korhogo, dans le nord du pays. A sa sortie d’audience avec Alassane Ouattara aujourd’hui, Kofi Annan a encouragé la Commission réconciliation à poursuivre son travail.
Mais lors de l’installation officielle de cette commission le 28 septembre dernier à Yamoussoukro, les Elders avaient boudé la cérémonie, leur présence était pourtant très souhaitée. Ils avaient demandé aux nouvelles autorités ivoiriennes de ne pas laisser penser qu’une justice de vainqueurs était en train de s’installer dans le pays.