Au Gabon, le président Ali Bongo Ondimba a saisi l'occasion des vœux pour revenir sur les élections législatives et le boycott d'une partie de l'opposition. Il a fustigé la politique de la chaise vide prônée par une partie de l’opposition gabonaise et remercié les Gabonais pour la majorité absolue obtenue lors des élections législatives du 17 décembre dernier. Le parti d’Ali Bongo a obtenu 114 sièges sur 120.
Dans son message du nouvel an, le président guinéen Alpha Condé a salué les 4 000 soldats qui prennent leur retraite ce 31 décembre, encouragé les autres à accepter le sacrifice pour la restriction des forces de défense et de sécurité. Il souhaite le calme et la sérénité pour que des élections législatives se tiennent dans de bonnes conditions.
Au Mali, les élections de 2012 ont été au cœur de l'allocution prononcée par le président Amadou Toumani Touré. Il promet une présidentielle libre et transparente. Dans ce discours il a aussi été question de développement économique pour faire du Mali un « pays émergent ».
En Côte d'Ivoire ces vœux avaient une saveur particulière pour le nouveau président. Cela fait désormais huit mois qu'Alassane Ouattara est au pouvoir. Huit mois d'action jugés par le président ivoirien lui-même hier soir lors de ses vœux radio-télévisés. La sécurité n'est pas encore complètement retrouvée, même si beaucoup a été fait.
Des vœux sur fond de crise politique en République démocratique du Congo. Le président Joseph Kabila a appelé à la « cohésion nationale » pour faire son pays un pays émergent. « Ne perdons jamais de vue qu'en démocratie les échéances électorales (...) sont pour la nation l'occasion de se rassembler davantage, et non celle de se diviser en factions hostiles (...) ».
Enfin au Cameroun, Paul Biya a tenu à faire l'annonce lui-même. Après le cinquantenaire de l'indépendance en 2010, le Cameroun s'apprète à remettre le couvert avec un autre événement du même type : le cinquantenaire de la réunion des parties anglophone et francophone du pays. La frustration, ressentie par les Camerounais d'expression anglaise qui attendaient cet événement en 2011, est ainsi réparée.
Revenant sur les condition de sa réélection le 9 octobre dernier, Paul Biya a fait une nouvelle annonce politique :
Le chef de l'État camerounais s'est montré résolument optimiste sur les perspectives économiques du pays, soulignant avec emphase que son gouvernement et lui-même n'ont pas d'autre choix que de faire décoller le Cameroun.