Très symboliquement, cette réunion du Conseil national syrien s'ouvre dans une Tunisie en pleine célébration du premier anniversaire de sa révolution et du succès de sa transition démocratique.
Dès l'ouverture des discussions, le nouveau président tunisien tout juste élu était présent. Moncef Marzouki est venu apporter son soutien à l'opposition syrienne. C’est l’image d’un homme porté au pouvoir pacifiquement, après des élections démocratiques, un an seulement après le début de la révolution tunisienne.
Moncef Marzouki est aussi venu pour dire qu'en Syrie, comme en Tunisie, un futur démocratique est possible. Et ce, même si l'opposition syrienne reste divisée entre les Comités locaux de coordination, en charge des manifestations sur le terrain, les libéraux de la diaspora, les Frères musulmans interdits, ou encore les partis kurdes et assyriens.
C'est tout l'objet de ce sommet de Tunis. L’objectif affiché est de resserrer les liens entre ces différentes branches du CNS, qui ne sont pas toujours au diapason. Pendant trois jours les discussions se tiennent à huis clos. Seule une conférence de presse de clôture est prévue lundi matin.