Tunisie: un accord pour le partage du pouvoir se profile

Un président, un Premier ministre et un président de l'Assemblée constituante : un accord de principe aurait été conclu pour un partage des responsabilités au sommet de l'Etat tunisien mais il doit être encore affiné et soumis aux députés de l'Assemblée constituante pour approbation.

Rien n’est encore officiel mais les discussions semblent cette fois en passe d’aboutir ; un accord serait même conclu à 90% selon les islamistes, majoritaires dans la nouvelle assemblée.

Selon cet accord, l’opposant historique à Ben Ali, Moncef Marzouki, leader du CPA, arrivé en seconde position aux dernières élections, deviendrait, conformément à son souhait, le nouveau président tunisien.

Le social-démocrate Mustafa Ben Jaafar, dont la formation Ettakatol est arrivée en quatrième position, se contenterait lui de la présidence de l'assemblée constituante.

Dans cette coalition, les islamistes conserveraient la tête de l’exécutif gouvernemental, avec pour nouveau Premier ministre l’actuel numéro deux du parti Ennahda, Ahmadi Jebali.

Pour autant, les états-majors des trois partis précisent que cet accord est encore provisoire. De nombreuses questions sont encore en suspens, en premier lieu celle des nouvelles prérogatives de chacune de ces trois fonctions, qui font encore l’objet de vives discussions.

Tous ces choix de la nouvelle coalition gouvernementale devront de toutes façons être validés par le vote des 217 élus de l’Assemblée constituante qui prendront leurs fonctions mardi prochain.
 

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