Le retrait des shebabs de Mogadiscio a été l'élément déclencheur. Pour les Etats membres de l'Union africaine, il est l'heure d'en finir avec le mouvement islamiste. Il faut donc renforcer la mission militaire de l'Union africaine en Somalie (Amisom).
« Sur le terrain, nous allons poursuivre les actions en cours, celles menées par l'Amisom, par les forces kényanes et par les milices alliées du gouvernement fédéral de transition. Nous sommes également en train d'identifier les moyens supplémentaires à mettre à disposition de la force, en termes d'équipement, afin de renforcer la capacité de mis en œuvre de son mandat », précise El Gassim Wane, directeur du département paix et sécurité.
Il n'a pas encore été décidé si les troupes kényanes intégreraient celles de l'Amisom. Mais leur intervention est pleinement soutenue par l'Union africaine, ce dont se félicite Monica Djuma, ambassadrice kényane : « Beaucoup de choses sont en train de se faire. Il faut juste clarifier ce que signifie le redéploiement sur de nouveaux territoires et l'acquisition de nouveaux personnels en termes opérationnels. Nous travaillons là-dessus. Globalement, nous voyons bien que depuis deux semaines, nous bénéficions d'un soutien international grandissant. Nous espérons que cela se traduira par une aide concrète à la mission ».
Pour renforcer l'Amisom, l'Union africaine entend déjà augmenter le contingent. Il passera de 9 700 à 12 000 soldats d'ici décembre 2011.