Ils sont une bonne soixantaine, mais ils auraient pu être bien plus nombreux encore. C'est que depuis que François Hollande à été élu candidat socialiste à la présidentielle et qu'il plane dans les sondages, ils sont quelques-uns à vouloir rejoindre le navire. C'est pour cela que malgré les apparences, le directeur de la campagne Pierre Moscovici insiste pour expliquer qu'il s'agit d'une équipe resserrée et que d'autres sont appelés à se joindre à l'aventure dans les prochaines semaines.
Rassemblement et cohérence
Mais l'ancien strauss-kahnien Pierre Moscovici insiste surtout sur les deux mots clés revendiqués par l'entourage de François Hollande : cohérence et rassemblement. Cohérence parce que les soutiens de la première heure sont présents un peu partout dans l'organigramme. Dans les rôles clés avec, par exemple, le fidèle Stéphane Le Foll à l'organisation et Michel Sapin au projet. Ils sont là aussi dans les pôles thématiques. On relèvera par exemple les noms de François Rebsamen, par ailleurs président du groupe socialiste au Sénat ou encore André Vallini sur les questions de justice.
Coup pour coup
Rassemblement aussi parce que tous les courants, tous les candidats à la primaire d'octobre sont représentés. Ségolène Royal a deux membres de son entourage, Delphine Batho et Najat Vallaud-Belkacem, parmi les 4 porte-parole de la campagne. La communication, domaine essentiel en période électorale, sera dirigée par l'ancien candidat considéré comme représentant de l'aile droite du parti, Manuel Valls en personne. Enfin Martine Aubry dirige le conseil politique tandis que sa plume, Guillaume Bachelay, se voit chargé des arguments et de la riposte. A ce sujet, et après plusieurs jours durant lesquels François Hollande a été la cible de nombreuses attaques venues d'un peu partout, à droite comme à gauche. Pierre Moscovici a promis que l'équipe de campagne non seulement rendra coup pour coup à la droite, mais ne se privera pas non plus de porter les siens.