Avec notre correspondant à Abidjan,
Cinq partis membres de l’ex-majorité présidentielle ont déposé les dossiers de leurs candidats cet après-midi, avant 17h, heure locale, limite fixée par la Commission électorale indépendante.
Il y a notamment le RPP, le parti de l’ex-président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, le Cap-UDD, le parti de Gervais Coulibaly, l’ancien porte-parole de Laurent Gbagbo ou encore l’URD de l’ancienne ministre Bony Clavery. En décidant de présenter leurs candidats, les cinq partis membres du Conseil national de la résistance pour la démocratie (CNRD), ont pris l’option de faire confiance au gouvernement. Le pouvoir a promis de libérer un certain nombre de cadres de l’ex-majorité présidentielle, détenus aujourd’hui suite à la crise post-électorale et de favoriser le retour des exilés avant les législatives du 11 décembre.
Mais le principal parti du CNRD, le FPI de Laurent Gbagbo, n’a pas encore pris sa décision. Pour déposer les candidatures de ses membres, il voudrait d’abord que les promesses du gouvernement soient honorées. Le suspense reste donc entier à propos de la participation du FPI aux élections du mois prochain.
Ce délai a profité à au moins une personne, que RFI a pu rencontrer vendredi matin au siège de la CEI. Elle a voulu garder l’anonymat avant l’enregistrement de son dossier. Voici ce qu’elle nous a dit : « Je vais déposer ma candidature dans la région de Maroué, à titre indépendant, parce que mon parti, le PDCI, n’a pas voulu me mettre sur la liste des candidats. »
Ce membre du PDCI est donc mécontent et il n’est pas le seul. Il estime qu’il a des chances d’être élu. Et si c’était le cas, il affirme sa volonté de regagner les rangs du PDCI.