Composée d’élus, de notables et de religieux de la région, la mission dépêchée par le gouvernement malien est toujours en pourparler avec un groupe de touaregs maliens armés revenus de Libye. Si certains des combattants touaregs de retour de Libye ont accepté de rester calmes en cantonnant sur des sites, d’autres ont préféré se replier dans des montagnes, difficiles d’accès. Ils y ont retrouvé d’autres jeunes en armes, qui se sont toujours conduits comme des électrons libres dans le Sahel, évoluant en marge du processus de paix.
En leur envoyant une délégation, Bamako cherche à tout prix à éviter une dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain, qui inquiète aussi le voisin algérien. Ce samedi, 48 heures après la visite du président Amadou Toumani Touré à Alger, officiels algériens et maliens se rencontrent à Gao, localité située dans le nord du Mali. Les problèmes sécuritaires dans le Sahel seront sans aucun doute abordés. Les localités de Tin Asalak et de Sasakac, où les groupes armées se sont retranchés, se situent dans vers la frontière algérienne.