Le nouveau pouvoir libyen devra attendre jusqu'à vendredi et la tenue à Bruxelles du Conseil des ambassadeurs des 28 pays membres de l'Alliance pour savoir si sa demande sera entendue. Cela dit, avant la réunion formelle qui décidera de l'avenir de la mission « protecteur unifié », le CNT peut d'ores et déjà s'attendre à ne pas voir ses requêtes pleinement satisfaites.
Face au coût des opérations militaires, la plupart des pays souhaitent interrompre au plus vite les dépenses. Lundi, le général canadien Charles Bouchard, qui commande la mission en Libye, a annoncé que les forces du CNT sont désormais en mesure d'assurer la sécurité du pays.
Mardi, la diplomatie française a fait savoir que l'opération militaire touchait désormais à sa fin. « On est déjà en phase de transition avant fermeture. Pour nous, le 31 octobre, la mission est terminée et dès le lendemain les Libyens devront avoir repris le contrôle de leur espace aérien », explique un haut gradé de l'Otan sous couvert d'anonymat.