Huit partis politiques annoncent qu’ils retirent leurs représentants du processus de décompte des voix. Parmi eux, le Congrès pour le changement démocratique (CDC), principal parti d’opposition et celui de l’ancien chef de guerre Prince Johnson.
Ces formations dénoncent la façon dont la Commission électorale proclame les résultats de la présidentielle et préviennent qu’elles n’accepteront pas les résultats si la Commission ne change pas les méthodes.
Joints par RFI, les responsables du CDC s’insurgent contre le fait que la Commission électorale ait commenté des résultats dans des zones favorables à Ellen Johnson Sirleaf plutôt que de les annoncer comté par comté. Il souligne notamment qu’un quart des votes du comté de la capitale a été pris en compte alors qu’aucun motif logistique ne peut être avancé, les bureaux de votes étant tout proches du siège de la Commission électorale.
Comme le CDC avait remporté dans ce comté Monrovia lors de la dernière élection partielle, et comme il considère cette zone comme l’un de ses bastions, il dit soupçonner la Commission électorale de vouloir organiser des fraudes en faveur de la présidente sortante.