Le calendrier électoral n’est pas encore établi, mais les membres de la plateforme réfléchissent déjà aux stratégies à mettre en œuvre pour que les femmes aillent voter au prochain scrutin.
« On va s’acheminer vers les élections mais beaucoup de femmes ne comprennent pas pourquoi elles doivent voter, pourquoi elles doivent avoir leur carte d’identité ou carte d’électeur, rapporte Monique Andréas Esoavelomandroso, présidente de la plateforme nationale. Donc c’est surtout de la communication sur terrain parce que dans notre plan d’action on va essayer de couvrir le maximum de régions et comprendre aussi quels sont les éléments qui bloquent pour que les femmes participent pleinement à la vie politique et sociale ».
Sensibilisation, formation des femmes candidates, renforcement des lois pour y faire figurer la parité, les missions sont nombreuses. Pour les accomplir, l’organisation sera en lien avec la plateforme régionale de l’Océan indien présidée par Nassimah Dindar, présidente du Conseil général de La Réunion. « La plateforme régionale coordonne toutes les actions qui sont menées au niveau des platesformes nationales, explique-t-elle. Nous apportons le lien, l’ingénierie technique, mais aussi financière, puisqu’il faut aussi des fonds ».
Le but est d’atteindre un minimum de 50% de femmes dans les postes de prise de décision d’ici 2015, conformément à différents textes internationaux. Le taux est de moins de 10 % aujourd’hui.