Selon la version des faits, donnée par le ministère de la Défense, les combats ont commencé le 21 septembre au matin après qu'une patrouille aérienne de l'armée ait essuyé des tirs en provenance d'un convoi de neuf véhicules tout terrain.
L'accrochage s'est produit dans les environs de la ville de Douz, à quelque 80 kilomètres de la frontière algérienne. Mercredi en fin d'après midi, le porte-parole du ministère de la Défense assurait que sept véhicules avaient été détruits et que les deux autres étaient immobilisés dans le désert, à une vingtaine de kilomètres de l'Algérie.
L'armée déclare par ailleurs n'avoir subi aucune perte humaine ou matérielle dans cette confrontation. Si l'identité du groupe qui a fait le coup de feu demeure encore mystérieuse, une source sécuritaire, jointe par RFI dans le sud du pays, était formelle que « ce sont des jihadistes venus d'Algérie, dit-elle, les contrebandiers n'empruntent pas ce chemin et ce n'est pas leur façon d'agir ».
Difficile à surveiller, cette zone désertique que partagent la Tunisie et l'Algérie est propice aux trafics, la prolifération des armes issues du conflit libyen ne devrait rien arranger.