Avec notre correspondant à New York, Karim Lebourg
Cette nouvelle résolution est un moyen pour le Conseil de sécurité de marquer un nouveau départ pour la Libye de l’après-Kadhafi.
Les sanctions contre la compagnie pétrolière et contre la Banque centrale libyenne sont levées. L’ONU établit également une mission sur place de trois mois pour aider à organiser les élections et à rédiger une Constitution.
L’embargo sur les armes est assoupli pour les armes légères destinées au maintient de l’ordre. La zone d’exclusion aérienne n’est pas abolie : les avions de ligne pourront voler à condition de soumettre leur plan de vol, mais le mandat de l’Otan reste en place.
Autre mesure très symbolique, le siège de la Libye à l’ONU est officiellement attribué au Conseil national de transition (CNT) et son président, Moustapha Abdeljalil parlera pour la Libye la semaine prochaine lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
Une décision contestée par plusieurs pays africains comme l’Afrique du Sud et le Congo Kinshasa, et par des pays d’Amérique du Sud, le Vénézuela refusant par exemple de reconnaître un « protectorat de l’Otan ».