Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Cette somme d’un milliard et demi de dollars sera affectée principalement à l’aide humanitaire d’urgence et aux besoins de reconstruction en Libye. Une partie ira également aux rebelles du Conseil national de transition qui se voient confier pour la première fois la gestion de fonds ayant appartenu au régime de Mouammar Kadhafi.
La proposition de Washington de débloquer une partie des fonds par le Conseil de sécurité de l’ONU s’est heurtée à l’opposition de l’Afrique du Sud, réticente à transférer de l’argent au gouvernement rebelle, dont l’Union africaine n’a encore reconnu la légitimité. Pour ménager les susceptibilités, le texte ne mentionne pas le CNT et se contente d’évoquer les « autorités libyennes compétentes ».
Il reste encore quelque 100 milliards de dollars d’avoirs libyens gelés à travers le monde, L’ONU devrait libérer ces fonds une fois la situation stabilisée en Libye. Cette première tranche marque en tous cas le début de la phase de transition et place de facto le CNT comme l’autorité libyenne légitime.