A l’hôtel où sont hébergés les généraux libyens depuis plus de 24 heures, le dispositif de sécurité passe plutôt inaperçu : trois ou quatre gardes en armes devant la porte et probablement plusieurs agents de sécurité en civil.
Sur le parking, pas de trace des 4X4 des Libyens. Au restaurant de l’hôtel également, vous ne risquez pas de rencontrer ces personnalités de l’ancien régime de Kadhafi.
A leur arrivée le 8 septembre, c’est en relation avec les autorités régionales que ces généraux ont été installés à l’hôtel. Parmi eux le général Riffi, le patron de l’armée de l’air sous le régime déchu et le général Ali Kanna qui gouvernait la région d’Oubari. Dans leur fuite, les responsables libyens arrivaient au Niger avec armes et bagages.
Mais leurs armes, des armes individuelles pour la plupart, sont récupérées par les autorités nigériennes. Des membres de la commission nationale de collecte et de contrôle d’armes illicite séjournent dans la région d’Agadez pour sensibiliser les populations sur ces questions de circulation d’armes en tout genre relativement au conflit libyen.
Au même moment, le Niger affirme qu'il « respectera ses engagements » vis-à-vis des tribunaux internationaux concernant ces personnalités présentes sur son sol. La déclaration émane du ministre nigérien de la Justice et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou.