Dans l’opposition, on considère qu’il y a trop d’électeurs dans les régions réputées comme étant plus sous contrôle du parti au pouvoir comme le Katanga, et qu’il n’y en a pas assez dans celles qui sont censées être plus favorables à l’opposition comme Kinshasa.
A la direction du parti UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social, d’Etienne Tshisekedi, on dit vouloir bien vérifier les listes. « Nous ne nous contenterons pas d’une simple visite guidée du serveur central de la Commission électorale » dit un cadre de l’UDPS. Le président de la Céni le pasteur Daniel Ngoy Mulunda multiplie les rencontres et voudrait faire signer par tous un « code de bonne conduite ».
Dans l’autre branche de l’opposition – parlementaire - le MLC, Mouvement de libération du Congo, on dit ne pas vouloir signer un tel code de bonne conduite par solidarité avec les autres concurrents, tant que les choses ne seront pas bien claires.
Y aura-t-il une présidentielle en même temps que les législatives ? C’est l’autre question qui reste dans le flou. La société civile veut se faire entendre aussi, l’ONG « Voix des Sans Voix » a publié un communiqué demandant que l’on respecte le principe du couplage présidentielle-législatives.