Tous ou presque étaient présents au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ce mercredi en début d’après-midi : l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et la multitude d’autres partis qui se réclament de l’opposition.
Les formations politiques sont allées reconfirmer leur préalable pour des élections transparentes et réellement démocratiques. L’opposition exige en effet d’auditer les fichiers électoraux et d’être impliquée dans la gestion du serveur central de la Céni. Un préalable avant l'adoption du code de bonne conduite électorale qu'a établi la Commission, et qui devrait être signé le 2 août prochain.
Autre revendication : le vote par le Parlement et la publication de l’annexe à la loi électorale doivent avoir lieu avant le dépôt des candidatures à la présidentielle et aux législatives de novembre prochain.
Selon Martin Fayulu de la Dynamique Tshisekedi président, l’opposition se méfie de la Céni : cette structure ne serait pas indépendante et travaillerait en faveur du président Joseph Kabila.