Pour l’instant, la Belgique se contente d’exprimer ses inquiétudes à propos d’un éventuel retard du calendrier électoral en République démocratique du Congo. Mais, au-delà des mots, les autorités belges se disent aussi prêtes à suspendre leur aide financière, si le processus devait connaître trop de difficultés. Cette aide évaluée à plus un million d’euros est conditionnée au bon déroulement des préparatifs.
Les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération s’inquiètent particulièrement de la possibilité d’un découplage des élections présidentielle et législatives. Ils appellent l’Assemblée nationale et le Sénat à prendre leurs responsabilités et à voter dans les prochains jours l’annexe de la loi électorale. Ce texte, au cœur des incertitudes actuelles, fixe la répartition des sièges pour le scrutin législatif. Un tel vote permettrait de maintenir le cap vers les élections du 28 novembre prochain.