Les élections présidentielle et législatives auront lieu le 28 novembre 2011 en RDC

Le mandat de Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo s'achèvera en fin d'année 2011. Il faudra donc lui trouver un successeur et ce samedi 30 avril 2011, la Commission électorale nationale indépendante, la CENI, a dévoilé un nouveau calendrier pour la présidentielle et pour les législatives. Ces scrutins auront lieu le même jour, le 28 novembre.

Presque toutes les grandes autorités de la RDC, ainsi que le corps diplomatique, ont assisté à cette annonce officielle en fin de matinée ce samedi. Le président de la Commission électorale, le pasteur Ngoy Mulunda, a donc annoncé que les élections présidentielles et législatives auront lieu le même jour, le 28 novembre 2011, ce sera donc un Lundi.

Les candidats à l’élection présidentielle pourront s’inscrire le 4 août. Les résultats de l’élection présidentielle seront proclamés le 6 décembre, c'est-à-dire une semaine après l’élection. Le président de la CENI insiste beaucoup sur trois points : ce calendrier est, selon lui, consensuel après consultation des différents partis, il prévient qu’aucun désordre, aucune violence ne seront tolérés et que si cela se produisait il y aurait une annulation du scurtin dans les régions concernées, enfin il demande aux députés de s’activer à voter une loi électorale, fixant notamment les règles des législatives avant le 31 mai.

Doutes sur la faisabilité du calendrier

Pour ce qui concerne la date du scrutin présidentiel, à un seul tour, le calendrier est tenable. En revanche, pour l’annonce des résultats une semaine plus tard ; dans cet immense pays pauvre en moyens de communications, ce serait une performance. En 2006, il avait fallu beaucoup plus de temps que ça. Mais la CENI promet de mettre les moyens.

Par ailleurs, il y a de sérieux doutes sur les législatives. Le nombre d’électeurs par circonscription n’est pas encore connu ; on est encore en pleine inscription. Cela semble difficile. Mais c’est une revendication forte d’avoir les législatives en même temps, pour que le résultat de la présidentielle n’influe pas sur ces élections. « Il en va de la paix sociale », reconnait le pasteur Ngoy Mulunda. Il compte mettre les bouchées doubles pour y parvenir.

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