Menaces terroristes en Algérie avant le ramadan

Le fils d'Ali Belhadj, ex-numéro deux du Front islamique de salut (FIS)* aurait été tué ce 25 juillet 2011 alors qu'il se préparait à commettre un attentat-suicide à Alger, selon la presse algérienne. Depuis une quinzaine de jours, les attentats terroristes et les incidents avec les forces de police se multiplient en Algérie, causant plusieurs morts et blessés. 

À l'approche du ramadan, la menace du terrorisme est toujours plus importante. Mais cette année, les habitants d'Alger ont-ils évité le pire ? 

Ce 25 juillet, trois terroristes ont été interceptés à un barrage de gendarmerie dans le village de Thenia  à moins de 60 km de la capitale. Selon les autorités, leur voiture était bourrrée d'explosifs. Ils projetaient de commettre un attentat-suicide à Alger. Les trois hommes se sont fait exploser à l'intérieur du véhicule. 

Selon la presse algérienne, qui cite des « sources sûres », l'un d'eux serait le fils d'Ali Belhadj, numéro deux du Front islamique du salut. 

Depuis l'évènement, la capitale est en alerte maximum. Les barrages de police ont durci leurs contrôles d'autant qu'il ne s'agit pas d'un incident isolé. Ce mercredi, deux bombes ont été désamorcées devant une caserne de l'armée dans la région de Bouira à 120 km, à l'est d'Alger, et la veille, un terroriste s'est fait exploser en pleine rue avec une grenade à Bouhamza en Kabylie alors que la police tentait de l'arrêter.

Selon la presse algérienne, qui cite des terroristes repentis, al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) aurait plus que jamais l'intention de cibler des bâtiments officiels et étrangers dans le pays.

Après la disparition de son fils en 2006, Ali Belhadj avait accusé les services de sécurité de l'avoir kidnappé. Abdelkahar Belhadj, âgé de 18 ans à l'époque, était apparu quelques mois plus tard dans une vidéo diffusée sur la chaîne qatari al-Jazira.

________________

* Le Front islamique du salut a été dissous en mars 1992.
 

Partager :