Négociations difficiles entre la direction et les syndicats d’Air Algérie

Quatre jours après l'arrêt de la grève des stewards et des hôtesses de la compagnie Air Algérie, les négociations devaient débuter le dimanche 17 juillet 2011 à Alger. Mais elles ont tourné court. Les représentants du syndicat ont claqué la porte, accusant la direction de n'avoir pas respecté les préalables sur lesquels elle s'était engagée lorsque le syndicat a accepté de cesser la grève. Ce mouvement, qui a début lundi dernier, a duré quatre jours paralysant le trafic de la compagnie publique algérienne et bloquant des milliers de passagers dans les aéroports, notamment à Orly, Marseille et Alger.

Faux départ pour les négociations entre le syndicat des hôtesses et des stewards et la direction Air Algérie. Dimanche après-midi, les discussions ont à peine duré quelques minutes. En cause la situation des grévistes licenciés par la direction de la compagnie pendant la grève.

Le syndicat avait accepté de reprendre le travail jeudi soir en échange d’une réintégration immédiate des salariés. Mais hier, il a accusé la direction de n’avoir pas tenu parole et a quitté la table de négociations. Il a laissé 24 heures à la direction pour respecter son engagement.

Hier soir, la direction d’Air Algérie a assuré dans un communiqué que les sanctions ont bien été levées et que les salariés licenciés sont de nouveau sur le planning des vols.

Les négociations doivent donc reprendre aujourd’hui. Il s’agit cette fois d'entrer dans le vif du sujet : le statut des hôtesses et des stewards et leurs rémunérations. La direction maintient sa proposition : une augmentation de 20% des salaires, jugée trop faible par le syndicat.

Les discussions vont-elles cette fois réellement débuter ou le conflit va-t-il se durcir à nouveau ? Direction et syndicat affichaient hier soir, en tout cas, leur volonté de trouver une solution pour ne pas revivre une grève comme celle de la semaine dernière.

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