Trop peu d’électeurs pour beaucoup trop de postulants. Voilà ce que pensent nombre des presque 93 000 Santoméens qui se rendent se dimanche 17 juillet 2011 aux urnes pour choisir un président parmi dix candidats. Quatre d’entre eux sont issus du MLSTP, le parti historique de l’indépendance de cet archipel d’Afrique équatoriale. Parmi eux, le premier chef d’Etat du pays, Manuel Pinto da Costa, et une ancienne Première ministre, Maria das Neves.
Environ 80 observateurs internationaux suivent de près le scrutin, après une campagne sans incident. Petite curiosité : sur le bulletin de vote figurent quatorze noms, alors que seuls dix candidats ont été validés par les autorités, et ce à cause de la logistique et des péripéties du processus d’homologation des candidatures. Le spectre de l’achat de voix plane souvent sur les élections ici. La commission électorale admet que l’on ne pourra pas changer les choses du jour au lendemain.