Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Lors d’un point de presse, mercredi 13 juillet, après avoir signé une série d’accords bilatéraux, dont un sur l’adoption, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis se félicitaient des efforts de médiation de Moscou en Libye. Elle a ajouté : « Nous continuons de recevoir des signaux contradictoires du camp du colonel Kadhafi. Il n’a pas encore honoré les conditions fixées par la communauté internationale : cessez-le feu contre son peuple, retrait de ses forces et départ du pouvoir. Aussi, même si aucun de nous ne peut prédire le jour exact ou l’heure à laquelle Kadhafi quittera le pouvoir, nous sommes d’accord sur le fait que ses jours sont comptés. »
Divergences persistantes
Dans sa réponse, le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a tout de même noté qu’il y avait encore certaines divergences entre les deux gouvernements sur la façon d’interpréter la résolution du Conseil de sécurité. Le ministre a toutefois reconnu que les malentendus avec Washington étaient moindres qu’avec certains pays européens, et que Russes et Américains s’accordaient sur la nécessité de commencer un processus politique aussitôt que possible.
Sergeï Lavrov avait été reçu auparavant par le président Barack Obama, qui selon la Maison Blanche, avait soutenu la médiation russe en vue d’une transition démocratique, mais à condition que Kadhafi accepte de s’en aller.