On sait très peu de choses de lui, et les services gardent le plus grand silence à son sujet. Ce qu'on sait, c'est que Denis Allex se trouvait le 14 juillet 2009, dans la capitale somalienne où selon le gouvernement français, il formait des éléments de la police et de la garde présidentielle avec un collègue. Ils ont été enlevés ensemble par des islamistes radicaux shebab. Le collègue a pu être libéré un mois plus tard. Denis Allex, lui, est resté prisonnier.
Preuves de vie
Dans une vidéo datant de juin 2010, il apparaît dans une tenue orange qui rappelle les uniformes de la prison de Guantanamo, et lit les revendications de ses ravisseurs, le visage émacié. Puis les services de renseignement disent avoir reçu en décembre dernier une « preuve de vie », mais aucun détail sur son état de santé, sa localisation ou ses conditions de détention.
A la question de savoir si la France détient des preuves que Denis Allex est toujours en vie, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a répondu il y a quelques jours par l'affirmative : « Oui, et suffisament récentes pour continuer à chercher avec obstination une solution. »