Le Parlement français se prononce sur la poursuite des opérations militaires en Libye

Les députés et sénateurs doivent se prononcer ce mardi 12 juillet 2011 dans l'après-midi sur la poursuite ou non de la participation de la France à l'opération militaire de l'Otan en Libye. Une opération dont l'issue est incertaine quatre mois après le début des frappes aériennes.

Ce débat est obligatoire depuis la réforme constitutionnelle de 2008. En effet l'article 35, alinéa 3, de la Constitution stipule que toute opération militaire engagée par l'exécutif doit faire l'objet d'une discussion et d'un vote au Parlement si elle n'est pas terminée au bout de quatre mois.

Cette opération menée en Libye depuis le 19 mars, à l'initiative de Paris et Londres, peine à trouver une issue. Le vote de la prolongation de l'intervention française en Libye ne devrait pas poser de problème.

Les socialistes prêts à aller dans le sens de la majorité

L'UMP considère l'opération contre les forces du colonel Kadhafi légitime dans le cadre de la résolution 1973 de l'ONU. Quant aux socialistes, ils sont prêts, dans l'ensemble, à aller dans le sens de la majorité mais ils feront cependant connaître leurs critiques sur certains aspects de la conduite des opérations notamment sur la coordination au sein de l'Otan.

« Aujoud'hui, ne pas poursuivre cette opération serait permettre à Kadhafi de regagner le terrain perdu », souligne même le socialiste Bernard Cazeneuve, membre de la commission de la défense. Sans surprise, les parlementaires Verts et communistes devraient voter contre.

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