Parmi les éléments confirmés, la nationalité des trois suspects, des Marocains, dont l’un originaire de Casablanca, un autre de Tanger selon plusieurs sources et qui étaient connus des services de renseignements pour avoir participé au recrutement de combattants en Irak.
L’un d’entre eux serait l’auteur principal de l’attentat. Il aurait lui-même fabriqué deux bombes actionnables à distance, après un apprentissage sur internet et serait affilié à al-Qaïda, selon le ministère marocain de l’Intérieur.
Selon le ministère de l’Intérieur « le cerveau de l’attentat est imprégné de l’idéologie jihadiste. Il a fait allégeance à al-Qaïda, il s’est initié à la fabrication d’explosifs sur internet ».
Reste le doute sur le nom de ce principal suspect. Des médias avaient parlé d’un Tangérois d’une trentaine d’années, un Marocain condamné en 2008 pour préparation d’actes terroristes et récemment gracié. Un homme qui aurait également poignardé un Marocain et blessé un touriste français, il y a trois semaines.
Hier, une source proche des autorités marocaines a formellement démenti que cet individu soit parmi les suspects. Si c’était le cas, ce serait un sérieux camouflet pour ceux qui ont pris la décision de libérer l’homme le 14 avril dernier.
Interrogé par RFI, Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain salue plutôt la coopération avec des pays européens dont la France, mais ne lève guère le voile sur les zones d'ombre sur ces arrestations et sur les auteurs de l'attentat.