Une conférence de presse s’est tenue sur les lieux de l’attaque du bureau du colonel Khadafi, à Bab al-Aziziya pour dénoncer ce que les autorités qualifient de tentative d’assassinat politique du Guide politique libyen.
Kadhafi « en lieu sûr pour continuer la lutte »
« Un acte lâche » pour Moussa Ibrahim, le porte-parole du régime, « digne d’un gang, d’une mafia, disqualifiant les appels à la paix de l’Otan ». Moussa Ibrahim assure par ailleurs que dans cette attaque, trois personnes ont été tuées et 45 autres blessées. Un bilan impossible à confirmer. « Mais le leader serait en bonne santé », selon Moussa Ibrahim « refugié en lieu sûr pour continuer la lutte » contre ceux que Tripoli appelle les croisés colonisateurs.
Et pour prouver l’inutilité de cette dernière frappe, Moussa Ibrahim avait convié à ses côtés de nombreux diplomates africains comme des Tchadiens, des Nigériens ou alors des Gabonais, tous venus expliquer que ces bureaux désormais détruits ne servaient qu’à recevoir des diplomates, comme eux, pour trouver « une issue pacifique au conflit ». Pendant cette conférence de presse, les avions de chasse de la coalition sillonnaient toujours le ciel de la capitale laissant augurer peut-être une quatrième nuit consécutive de bombardement sur le centre de Tripoli.