C’est un Alassane Ouattara volontaire qui s’est adressé au corps des officiers avec gravité :« Le pays est unifié (...) L’unité de l’armée est indispensable », a martelé le président ivoirien, qui fait de l'unité nationale l’une de ses priorités.
Après avoir noté qu’il y avait des progrès dans la sécurisation de tout le pays, le chef de l'État a cependant relevé qu’il y avait encore des pillages, des actes d’agression et de vandalisme dans certaines communes d’Abidjan et il a demandé aux militaires d’y mettre fin rapidement. Le n° 1 ivoirien a en même temps demandé aux soldats de rentrer dans les casernes parce que « l'état de belligérance est terminé, la guerre est terminée en Côte d'Ivoire. »
Il a souligné qu’il restait beaucoup d’efforts à faire pour stabiliser certaines parties d’Abidjan, notamment dans le quartier de Yopougon, où des miliciens pro-Gbagbo refusent de déposer les armes et à Abobo, contrôlé en partie par Ibrahim Coulibaly, dit IB. « Je vous instruis de demander aux chefs miliciens et au commandant Ibrahim Coulibaly de venir vous voir et de déposer les armes. Il faut que cela soit fait rapidement. Nul ne doit être détenteur d'armes de manière illégale. (...) Si ce n'est pas le cas.Votre rôle sera de les désarmer par la force. Nous n'accepterons pas de foyers de belligérance qui puissent inquiéter la tranquillité des Ivoiriens. »
Alassane Ouattara veut aussi une armée ivoirienne disciplinée et a demandé aux chefs militaires de sanctionner tous les actes de racket et de pillage dont ils auraient connaissance.
La police et à la gendarmerie doivent assurer la sécurité de tous les citoyens, sans discrimination, a rappelé le président ivoirien soulignant au passage que les forces de l’ordre ont besoin de reconquérir la confiance des Ivoiriens.